samedi 17 septembre 2016

Semaine 2 – Val d’Aoste (4-9 sept)


Le départ se fait le dimanche en matinée car la route prendra un bon 4 h. Nous arrivons vers 14h dans un tout autre environnement. Architecture et paysage rappellent la Suisse ou l’Allemagne. Sommets de 3 000 m. et plus et Mont Blanc dans le paysage. Ici on parle français vu la proximité avec la France facilitée par le tunnel.
Arrivée aux Nigritelles, c’est le bonheur. On est au 3e étage dans un grand 1 ½ pièce. C’est propre, les plafonds sont hauts, on a une vue superbe et un balcon avec de grandes portes,







Le lendemain, même si le temps est couvert, on débute par une petite randonnée d’une heure aux 3 chutes à proximité. Magnifique! 




On croise 2 chevaux en cours de route dont un, en manque d’affection, vient frôler nos manches pour quêter quelques caresses.

Après un frugal dîner, on repart sur le sentier menant à Cogne en passant par Sylvenoire. Beau trajet sur une route large et plate qui traverse bois et champs. 





Jusqu'ici nous sommes sur des sentiers très accessibles, les quelques passages difficilles sont facilités par des  aides à l'escalade bien construits. 




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Le lendemain au réveil, une belle surprise nous attend : le Mont Blanc dans toute sa splendeur au fond de la vallée. Massif, immaculé, bien découpé dans un azur profond. De quoi frissonner… 



Inspirés, nous nous lançons à l’assaut du Mont Tsaplana (2 681m), ce qui représentera 1 000 m. de dénivelé. Le point de départ est au petit village de Gimillan, non loin de Cogne. 


On débute la montée à 10h20 et on  mettra 2h50 pour arriver au sommet de la crête. 


C’est un sentier étroit, très peu rocailleux, parfois abrupt mais généralement très accessible.


Il devient presque entièrement dénudé et  on peut apprécier le paysage à chaque tournant. Il doit faire 35oC, c’est chaud même si une légère brise vient parfois nous donner un regain d’énergie. L’espace ouvert est si grandiose qu’il en donne le vertige.


On repère des installations qui semblent être des plateformes de départ de deltaplane.


Malgré le temps sec qui sévit, une flore persiste.


À l’arrivée au sommet, nous apprécions toute cette beauté qui nous entoure en savourant un lunch énergisant.



La descente se fait plus rapidement. Ça y est, on est prêts pour de bonnes montées.
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Le mercredi, le départ est un peu plus lent. On s’oriente vers Valmontey qui se trouve en face de Gimillan, point de départ de notre randonnée d’hier. L’objectif est de nous rendre au Pian della Tornetta.


Malheureusement le sentier a raison de nos genoux après 30 minutes de montée très abrupte.


Nous rebroussons chemin et longeons pendant plusieurs kms le torrent Valmontey qui prend sa source dans les glaciers plus haut.



Nous traversons un petit hameau de montagne.



L’eau couleur céladon nous rappelle que nous sommes dans un environnement exceptionnel.



En fait, c’est un paysage qui nous rappelle Yosemite : on se sent minuscules devant cette immensité et humbles face à cette beauté sauvage. Une autre ascension qu’il nous faudra écourter parce qu’il se fait tard complètera se parcours décousu d’une douzaine de kms.

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Notre dernière randonnée se déroulera encore sous le soleil…on ne s’en plaint pas, d’autant plus que le parcours est au ¾ dans la forêt de pins. Notre point de départ se situe à Épinel, petit hameau fleuri perché déjà assez haut ma foi.
Nous grimperons jusqu’à 2 400m. à l’alpage d’Arpisson. Beau parcours pentu mais régulier et la fraîcheur en prime.


À mi-parcours, nous sommes étonnés d’entendre un grognement sourd que l’on associe au tonnerre mais sous un ciel si dégagé et devant la persistance des grondements nous cherchons des indices de la provenance et nous apercevons dans la montagne de l’autre côté de la vallée à environ 8 kms un éboulement de roches.


Nous nous rappelons alors les annonces placées aux carrefours et sommes rassurés de ne pas s’être aventurés sur des sentiers de niveaux supérieurs.



Les derniers 400 mètres nous dévoilent des pâturages pentus, une petite cascade, des murets de pierre, vraisemblablement pour stopper les débuts d’éboulement, un vieil abri et quelques vaches.


Ici comme à Tsaplana une végétation de type semi-alpine égaie notre marche.


Un environnement idéal pour luncher et se reposer avant la descente.



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