dimanche 30 septembre 2018

15Septembre_La-Bastide-Clairence

Au programme depuis plusieurs mois, nous visitons aujourd'hui le marché de céramique Pays basque.


La place centrale du village est remplie d'étals des 48 exposants

Yolande en a plein les yeux et partage de bons échanges avec certains artistes-céramistes.
































Voici un apercu sommaire des oeuvres qui ont attiré son attention


Il y avait également cette oeuvre d'un forgeron que j'ai baptisée "jazz sur cuivre et fer"








Nous terminons notre journée par un dîner dans un petit resto du quartier d'Urcuray dans le village d'Hasparren village ou nous hébergeons, voisin de La Bastide-Clairence. Nous n'étions que 5 clients et le service fut professionnel et sympathque. Les photos témoignent de la qualité de la présentation. Moins de 80 euros pour deux, vins inclus. Je recommande sans hésitation: La maison de Pierre.



Le gîte est propre et confortable, nous y passons une bonne nuit réparatrice.


13 et 14 Septembre, Bref retour à Oloron et farniente



Nous retournons à Oloron Sainte-Marie aujourd'hui afin de regarnir notre garde-manger et visiter  ce village fleuri.


Un sentier invite à la promenade autour de la cathédrale et sur le long de la gave d'Aspe.


Nous nous arrêtons à un sympathique café dont la terasse jouxte un parc riverain de la Gave. Le Loft-Café. Excellent repas qui ne crève surtout pas notre budget. 



Nous réalisons alors que tout le village sent bon le chocolat. On y apprend que le manufacturier Lindt y a établi une usine et qu'une boutique y est annexée... quel beau hasard! Que choisir? 0n ne sait plus où donner de la tête, on redevient enfant !...


Le lendemain, temps maussade, ce sera journée de repos à notre gîte. 


Paysage inspirant pour une artiste. Nos voisins de pallier sont aussi au repos...


Il s'agit toujours de photos non retouchées...



mercredi 26 septembre 2018

12 Septembre, Vallée des Aduldes

Nous partons aujourd'hui pour une sortie mixte: randonnée et achats de produits locaux. La région riche en produits de gastronomie est la vallée des Aduldes. Pour la partie randonnée, nous choisissons un sentier assez court pour avoir le temps réaliser tous nos projets de la journée. Nous nous rendrons au mont Ichterbegui, près d'Urepel qui est situé à la frontière de l'Espagne à une altitude d'environ 1000 mètres.




Nous garons la voiture en retrait sur une très petite route à peine carrossable à l'endroit correspondant à la frontière franco-espagnole, là où le pavé devient gravier.



L'ascension se fait bien, en partie sur un chemin de ferme, une belle cabane de berger...



Plus près du sommet, nous devons accélérer le pas, tout en prenant garde car nous sommes dans des pâturages très fréquentés, l'odeur nous le rapelle.


Au sommet, nous sommes envahis par des moustiques,  (eh non ce ne sont pas des saletées sur l'objectif !) nous gardons la bouche fermée et redescendons aussitôt.


Un des produits qui font la renommée de la vallée des Aduldes est la truite de Banka. Ceux qui me connaissent savent que je suis un véritable passionné de la truite, dans son habitat naturel, au bout de ma ligne et dans mon assiette. De plus j'ai déjà visité des piscicultures d'élevage de truites. En général, je tente d'éviter de consommer des poissons d'élevage à cause des conditions de vie et de la nouriture donnée aux poissons. Les poissons sauvages sont-ils meilleurs à consommer ? On pourrait débattre de la question ... 


Ici tout tend à gagner ma confiance, une information abondante guide le visiteur. 



L'environnement, les bassins à proximité de la source d'eau vive, le système de rétention des débris, etc..
Une boutique offre un éventail de produits, nous choisissons bien sûr des truites fraîches. À mon étonnement, elles ont la taille et les proportions des truites mouchetées sauvage: minces et élancées.  Elles seront conservées sur glace jusqu'à notre retour et nous les dégusterons en soirée. 
Nous achetons également un pot de 'truite à la basquaise" que nous réserverons pour un prochain souper de voyage. 
ref.: http://www.truitedebanka.com/boutique/12-truite-basquaise.html


photo  de l'article du journal Sud Ouest, ref: https://www.sudouest.fr/2013/01/17/sauveur-du-porc-basque-936700-4720.php

Toujours sur la route de la vallée des Aduldes, nous arrêterons chez Pierre Oteiza , éleveur de porcs basques, espèce qu'il a pratiquement sauvé d'une disparition lorsuqu'il a repris la ferme familiale en 1980. Aujourd'hui, son entreprise a une taille respectable et il vend à l'extérieur plusieurs produits bien représentatifs de la gastronomie basque. Nous faisons un petit plein de ces délicieuses cochonailles.


Sur la route de retour nous traversons toujours le fameux col de Bagargui au soleil couchant. Malgré la fatigue, Yolande engage les nombreux lacets serrés de la route sur plus de 30 kms. Heureusement que nous partageons la conduite.

À Larrau nous nous empressons d'apprêter nos truites qui seront arosées d'un Jurançon sec bien frais. Un délice.





Quelques restes pour nos compagnons de palier.


lundi 24 septembre 2018

11 septembre, pic d'Orhy et passerelle d'Holzarte


Aujourd'hui les prévisons météo sont variables, nous optons donc pour une randonnée sur des hauteurs en espérant que le temps ne se couvre pas. Destination, pic d'Orhy. Un des plus hauts sommets des Pyrénées Atlantique.



Nous choisissons l'itinéraire le plus court en partant du port de Larrau. Comme vous le constaterez sur la photo ci-haut, nous sommes encore une fois à la frontière de la Navarre espagnole.


Nous sommes d'attaque pour une ascension d'environ 500 mètres sur 3 kms. Héhé sans réchauffement, Richard est bien gaillard...


Sur les premiers kilomètres nous serons accompagnés...



Nous nous approchons lentement du sommet



Quelques pauses désaltarantes,


... et plusieurs poses inspirantes!


De la montagne plein l'horizon 


Le sommet atteint, on se libère d'une couche de sueur !






La vue est époustouflante.


On entreprend la descente sur une pente plus abrupte. heureusement mes genoux endoloris sont un peu épargnés grâce à mes bâtons.


On entrevoit la route traversant la frontière France - Espagne.


Enivrée, Yolande en redemande. Nous nous dirigeons donc vers la passerelle d'Holzarte tout près de notre gîte. Un petit 6 kms aller-retour sous un ciel qui s'assombrit.


Après 45 minutes de montée, nous atteignons la fameuse passerelle qui surplombe de 200 mètres la gorge du même nom. Nous la traversons d'un pas sûr, malgré les oscillations, pour revenir aussitôt sous une pluie de plus en plus abondante. Le sentier de vase est maintenant plus glissant.

Repus de fatigue, nous retournons avec plaisir dans notre chaleureux petit hameau. Le vin est délicieux, il maintient l'ivresse de nos randonnées de la journée.  











10 septembre, Sainte-Engrâce et la grotte de Laverna

Un matin gris, météo incertaine, nous optons aujourd'hui pour une visite de la grotte de Laverna.
Cette grotte classée comme la plus vaste au monde accessible au public se situe près de Sainte-Engrâce. 


Village fondé en 1085 dont l'histoire empreinte de mytologie est intiment liée à Saint-Jacques de Compostelle. Pour les férus d'histoire lire sur Wikipedia, l'information que l'on retrouvait sur place. lien Wikipedia.


L'église du village dont un mur original date de 1085. 

Aujourd'hui le village sert de relais pour les randonneurs qui empruntent le GR10. "Véritable" sentier beaucoup moins connu que les nombreux parcours du sentier de Compostelle. Le GR10 traverse les Pyrénées de Banyul (côte méditéranéenne) à Hendaye (côte basque atlantique) sur 1100 kms par cols, crêtes et vallées.


Le temps grisâtre contribue sans doute aux impressions ressenties lorssqu'on s'engouffre dans l'étroite vallée qui mène au village. Au fond coule la gave (cours d'eau en vieux gascon) de l'Uhaitxa.
La structure géologique de cette région, fortement composée de calcaire fracturé a favorisé une érosion profonde des cours d'eau de surface et souterrains. Aux gorges de Kakouetta situées à proximité, la profondeur peut atteindre 300 mètres et sur des sections d'une largeur de moins de 10 mètres. Pas pour claustrophobes. Malheureusement le temps nous manque et nous optons plutôt pour la grotte de Laverna dans laquelle nous serons à l'abri de la pluie.


La durée  prévue de la visite est d'une heure trente, nous passerons en fait plus de deux heures sous terre. Notre guide est un spéléologue passionné, maîtrisant 5 langues (il en utilisera 3 durant notre visite). Les directives de sécurité sont strictes, il sera à l'affût des malaises chez les visiteurs (claustrophobie, vertige, etc) et découragera les délinquants. (ce que n'est pas la spéléologue amateure ci-dessous!)



De 1960 à 1964, EDF creuse un tunel de 600 mètres de long afin d'utiliser les eaux souteraines de la grotte pour alimenter une turbine. Pour des raisons techniques le projet est abandonné. Les spéologues utilisent cette voie d'accès et, 50 ans  plus tard, un centre d'accueil et une route d'accès (un grand mot dans ce cas-ci !) sont aménagés pour accueillir les touristes qui accéderont à la grotte via ce tunel. 


Ce chemin que l'on parcoure debout parfois en s'inclinant légèrement est une occasion de se familiariser graduellement à un environnement sous-terrain. La luminosité se fait de plus en plus rare et les derniers 50 mètres se font dans l'obscurité totale: interdit d'utiliser ses lampes frontales sauf en cas de panique (...). 


Pour la suite, malheureusement aucune photo, aucune vidéo ne peut communiquer les impressions ressenties une fois arrivé dans la grotte. La photo ci-dessus est prise avec une focale 25mm sur un capteur 4/3 ce qui correspond aproximativement à un facteur de grossisement nul. Les petites taches blanches disposées dans le coin droit supérieur sont des manequins de 1,8 m de haut représentant des spéléologues sur une plateforme à l'extrémité opposée de la grotte.

 


La Verna en chiffres:
255 mètres de long,
245 mètres de large,
194 mètres de haut,
une superficie de 4,3 hectares,
un volume de 3,6 millions de mètres cubes
C'est  dix fois plus grand que Notre-Dame-de-Paris.
Le guide nous fait faire  petit exercice sonore, le groupe se met à crier à pleins poumons pour entendre le temps d'écho. Puis il allume d'énormes lampes de plus de 6000 Watts qui ne parviennent même pas à éclairer l'ensemble de la grotte. Il s'écoule beaucoup de temps avant que nos sens parviennent à apprécier les distances et le volume de la grotte.
Les 5 spéologues qui ont découvert la grotte en 1953, ont passé plus de 48 heures sous terre dans une série de puits et de tunnels. Arrivés à l'entrée de la grotte leurs sens leur dictaient qu'ils étaient sortis à l'extérieur en pleine nuit, dû à la noirceur, alors qu'ils étaient toujours à l'intérieur à 734 mètres de profondeur sous terre!


Enfin une fois sortis, un coq veillait au grain pour nous assurer que nous étions toujours le jour.
Il aimerait Montréal ce coq ... plusieurs perchoirs!