dimanche 29 septembre 2019

Amorgos en randonnées

Première randonnée, tournée des villages de la vallée

La première randonnée sera une boucle qui nous mènera d’abord à Tholaria où on fait une pause dîner è l’Hôtel Vigla, le temps de déguster une excellente salade.


A la montée, un arrêt forcé par une jument en travers du chemin nous a coûté une pomme… (en échange des nombreuses pommes de route) il faut bien payer une taxe de passage 😉 


Sur le sentier une petite chapelle


L'église de Tholaria


Après notre pause repas, nous reprenons la route vers Lagada. L'environnement est très aride.






À mi-chemin entre les deux villages nous empruntons un petit sentier sur environ 1 km pour atteindre le monastère byzantin Panaghia Epanochoriani. Bien entretenu, malheureusement nous ne pouvons y entrer, de nombreux chats déambulent tout en solicitant de la nouriture. Ils sont très maigres.




Un monastère souriant...


On poursuit vers Lagada, le traffic s'alourdit (nous n'avions rencontré qu'un seul randonneur depuis notre départ).





 Plus nous approchons, plus la végétation reprend du terrain, 




Une vigne sauvage encadrant un passage


Lagada est un charmant village où  on se procure quelques fruits. De nombreux bougainvilliers débordent, chargés de fleurs. On reprend le sentier jusqu’au retour à Aegiali. 




On mettra 6 h pour faire le parcours que certains sites évaluent à 2 h !!! Il faut dire que l’arrêt à Tholaria et au monastère ont allongé le tout. 

Du Monastère de la Panagia Chozoviotissa à Aegiali.

Le vendredi 13 on prend le bus de 11h pour Chora, direction Monastère de la Panagia Chozoviotissa. Il s'agit là de l'attraction principale de l'ïle d'Amorgos. 
"...Selon l'histoire, le monastère a été fondé par l'empereur byzantin Alexios I Komnenos en 1088. Lors d'un iconoclasme, une femme de la noblesse d'Asie Mineure a jeté l'icône à la mer pour qu'elle ne soit pas détruite. On raconte que cette icône est revenue dans une petite barque à Amorgos juste en dessous de là où a été construit le monastère. Une autre version prétend que le monastère a été fondé au IXème siècle par des moines de Palestine et a ensuite été rénové par l'empereur Alexios I Komnenos.
Le monastère a huit étages reliés par des escaliers en pierre étroits sculptés dans la roche. 350 marches vous mènent au monastère, dont l'intérieur est comme un labyrinthe. Les cellules des moines sont toutes sculptées dans la roche pour former un exemple unique d'architecture traditionnelle. Deux icônes de la Vierge Marie et d'autres reliques religieuses de la période d'Alexios I Komnenos ont été trouvés au monastère. Des héritages importants tels qu'un manuscrit, des évangiles, des vêtements et des ustensiles ecclésiastiques datant du Xème au XIXème siècle sont également exposés...."
Un peu de confusion à l’arrivée du bus qui donne préséance aux passagers allant à Katapola. Une fois arrivés il faut monter les 350 marches dont une centaine avant d’apercevoir l’imposante structure immaculée flanquée dans le roc. Magique…et magnifique!


Vue depuis le balcon du monastère, voir le stationnement tout en bas.


On accède à l’intérieur par un petit escalier étroit et abrupt. Une tenue vestimentaire plus stricte est exigée, Yolande enfile une jupe et Richard remet son pantalon long. Des aides (moines?) nous accueillent pour nos diriger aux étages où on aboutit dans un salon pour déguster de l’eau fraîche, des loukoums au mastic et une liqueur alcoolisé aromatisée aux herbes unique au Monastère puisque produite par les moines. C’est délicieux…On ne traîne pas pour laisser la place à ceux qui nous suivent. Nous avons la chance de pénétrer dans ce bâtiment qui n’est ouvert que de 11h-13h et 17h-19h.
On se rhabille en hickers pour entamer une randonnée de 15 km qui nous mènera à Aegiali. Nous sommes ambivalents, si le temps se gâte ou si la fatigue nous gagne, il y a une seule sortie environ à 6 kms, qui nous permettrait de rejoindre la route et d'arrêter le bus au passage ( 4 passages par jour !) sinon faut se taper le sentier dit la "vieille route" jusqu'à Aegiali. Michel et Annie, 2 Parisiens un peu plus jeunes que nous souhaitent nous accompagner dans le parcours. À quatre, nous sommes tous rassurés. L’expérience s’avérera très positive pour tous. On sympathise immédiatement, d’autant plus que ce sont des habitués des randonnées et qu’ils marchent au même rythme que nous.



La marche sera tout de même exigeante, tant par la distance, le terrain que les fortes bourrasques, jusqu’à 90 kms/h, qui balayeront la montagne toute la journée.




Le terrain très sauvage est sillonné de murets de pierre. On se questionne sur l'âge de ces constructions et leurs fonctions. (Précisions à venir).




Nous passons du flanc est au flanc ouest de la chaîne montagneuse. Toujours à une altitude d'environ 600 mètres directement au dessus de la mer, la référence ne peut être plus près !





Photo au niveau...


Des résidentes au repos...


Enfin Aegiali. On mettra 5 heures à faire le parcours. On revient fourbus mais heureux et on va fêter ça autour d’une table typiquement grecque.



la baie de  Mikri Vlich Adha

La dernière randonnée sera sur un sentier secondaire nous menant à la baie de  Mikri Vlich Adha située derrière Tholaria. Nous n'avions pas la trace GPS (ou kml) de ce sentier pour nous guider avec nos téléphones mobiles, seulement un petit trait pointillé sur la carte topographique à échelle 1:25,000 que nous transportons avec nous. La curiosité poussée par le goût de la découverte...

De la belle église de Tholoria, nous cherchons le début du sentier dans le village. Il est difficile à trouver derrière les modestes enclos de chèvres.





Voici la seule signalisation que nous verrons pour les prochains 3 kms.



On entre alors dans un paysage rocailleux et sauvage dominé par une profonde gorge où l’on s’enfonce graduellement jusqu’à aboutir à une toute petite plage. Le paysage est d’une beauté sauvage, puissante. 


La mer turquoise se fond dans un bleu intense brillant écumé de moutons déchaînés à l’horizon. 







La montée du retour se fait sans encombre et rapidement. 

Pour la première fois, il fait suffisamment froid pour qu’on termine le souper à l’intérieur.
Le surlendemain, on a failli rater notre bateau…notre hôte qui devait nous cueillir à 6h30 est réveillé par notre appel inquiet! Heureusement qu’il n’habite pas trop loin et que le port est à proximité du gîte.