Le départ se fait le dimanche en matinée car la route
prendra un bon 4 h. Nous arrivons vers 14h dans un tout autre environnement.
Architecture et paysage rappellent la Suisse ou l’Allemagne. Sommets de 3 000
m. et plus et Mont Blanc dans le paysage. Ici on parle français vu la proximité
avec la France facilitée par le tunnel.
Arrivée aux Nigritelles, c’est le bonheur. On
est au 3e étage dans un grand 1 ½ pièce. C’est propre, les plafonds
sont hauts, on a une vue superbe et un balcon avec de grandes portes,
Le
lendemain, même si le temps est couvert, on débute par une petite randonnée d’une
heure aux 3 chutes à proximité. Magnifique!
On croise 2 chevaux en cours de
route dont un, en manque d’affection, vient frôler nos manches pour quêter quelques
caresses.
Après un frugal dîner, on repart sur le sentier menant à Cogne en passant par Sylvenoire. Beau trajet sur une route large et plate qui traverse bois et champs.
Jusqu'ici nous sommes sur des sentiers très accessibles, les quelques passages difficilles sont facilités par des aides à l'escalade bien construits.
Le lendemain au réveil, une belle surprise nous attend : le Mont Blanc dans toute sa splendeur au fond de la vallée. Massif, immaculé, bien découpé dans un azur profond. De quoi frissonner…
Inspirés,
nous nous lançons à l’assaut du Mont Tsaplana (2 681m), ce qui représentera
1 000 m. de dénivelé. Le point de départ est au petit village de Gimillan,
non loin de Cogne.
On débute la montée à 10h20 et on mettra 2h50 pour arriver au sommet de la
crête.
C’est un sentier étroit, très peu rocailleux, parfois abrupt mais généralement
très accessible.
Il devient
presque entièrement dénudé et on peut
apprécier le paysage à chaque tournant. Il doit faire 35oC, c’est chaud même si
une légère brise vient parfois nous donner un regain d’énergie. L’espace ouvert
est si grandiose qu’il en donne le vertige.
On repère des installations qui semblent être des
plateformes de départ de deltaplane.
Malgré le temps sec qui sévit, une flore persiste.
À l’arrivée au sommet, nous apprécions toute cette beauté
qui nous entoure en savourant un lunch énergisant.
La descente se fait plus rapidement. Ça y est, on est prêts
pour de bonnes montées.
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Le mercredi, le départ est un peu plus lent. On s’oriente
vers Valmontey qui se trouve en face de Gimillan, point de départ de notre
randonnée d’hier. L’objectif est de nous rendre au Pian della Tornetta.
Malheureusement le sentier a raison de nos genoux après 30 minutes de montée très abrupte.
Malheureusement le sentier a raison de nos genoux après 30 minutes de montée très abrupte.
Nous rebroussons chemin et longeons pendant plusieurs kms le
torrent Valmontey qui prend sa source dans les glaciers plus haut.
Nous traversons un petit hameau de montagne.
L’eau couleur céladon nous rappelle que nous sommes dans un
environnement exceptionnel.
En fait, c’est un paysage qui nous rappelle Yosemite : on se sent minuscules devant cette immensité et humbles face à cette beauté sauvage. Une autre ascension qu’il nous faudra écourter parce qu’il se fait tard complètera se parcours décousu d’une douzaine de kms.
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Notre dernière randonnée se déroulera encore sous le
soleil…on ne s’en plaint pas, d’autant plus que le parcours est au ¾ dans la
forêt de pins. Notre point de départ se situe à Épinel, petit hameau fleuri
perché déjà assez haut ma foi.
Nous grimperons jusqu’à 2 400m. à l’alpage d’Arpisson.
Beau parcours pentu mais régulier et la fraîcheur en prime.
À
mi-parcours, nous sommes étonnés d’entendre un grognement sourd que l’on
associe au tonnerre mais sous un ciel si dégagé et devant la persistance des
grondements nous cherchons des indices de la provenance et nous apercevons dans
la montagne de l’autre côté de la vallée à environ 8 kms un éboulement de
roches.
Nous nous rappelons alors les annonces placées aux carrefours
et sommes rassurés de ne pas s’être aventurés sur des sentiers de niveaux
supérieurs.
Les derniers 400 mètres nous dévoilent des pâturages pentus,
une petite cascade, des murets de pierre, vraisemblablement pour stopper les
débuts d’éboulement, un vieil abri et quelques vaches.
Ici comme à Tsaplana une végétation de type semi-alpine égaie
notre marche.
Un environnement idéal pour luncher et se reposer avant la
descente.
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