Nous garons la voiture en retrait sur une très petite route à peine carrossable à l'endroit correspondant à la frontière franco-espagnole, là où le pavé devient gravier.
L'ascension se fait bien, en partie sur un chemin de ferme, une belle cabane de berger...
Plus près du sommet, nous devons accélérer le pas, tout en prenant garde car nous sommes dans des pâturages très fréquentés, l'odeur nous le rapelle.
Au sommet, nous sommes envahis par des moustiques, (eh non ce ne sont pas des saletées sur l'objectif !) nous gardons la bouche fermée et redescendons aussitôt.
Un des produits qui font la renommée de la vallée des Aduldes est la truite de Banka. Ceux qui me connaissent savent que je suis un véritable passionné de la truite, dans son habitat naturel, au bout de ma ligne et dans mon assiette. De plus j'ai déjà visité des piscicultures d'élevage de truites. En général, je tente d'éviter de consommer des poissons d'élevage à cause des conditions de vie et de la nouriture donnée aux poissons. Les poissons sauvages sont-ils meilleurs à consommer ? On pourrait débattre de la question ...
Ici tout tend à gagner ma confiance, une information abondante guide le visiteur.
L'environnement, les bassins à proximité de la source d'eau vive, le système de rétention des débris, etc..
Une boutique offre un éventail de produits, nous choisissons bien sûr des truites fraîches. À mon étonnement, elles ont la taille et les proportions des truites mouchetées sauvage: minces et élancées. Elles seront conservées sur glace jusqu'à notre retour et nous les dégusterons en soirée.
Nous achetons également un pot de 'truite à la basquaise" que nous réserverons pour un prochain souper de voyage.
ref.: http://www.truitedebanka.com/boutique/12-truite-basquaise.html
photo de l'article du journal Sud Ouest, ref: https://www.sudouest.fr/2013/01/17/sauveur-du-porc-basque-936700-4720.php
Toujours sur la route de la vallée des Aduldes, nous arrêterons chez Pierre Oteiza , éleveur de porcs basques, espèce qu'il a pratiquement sauvé d'une disparition lorsuqu'il a repris la ferme familiale en 1980. Aujourd'hui, son entreprise a une taille respectable et il vend à l'extérieur plusieurs produits bien représentatifs de la gastronomie basque. Nous faisons un petit plein de ces délicieuses cochonailles.
Sur la route de retour nous traversons toujours le fameux col de Bagargui au soleil couchant. Malgré la fatigue, Yolande engage les nombreux lacets serrés de la route sur plus de 30 kms. Heureusement que nous partageons la conduite.
À Larrau nous nous empressons d'apprêter nos truites qui seront arosées d'un Jurançon sec bien frais. Un délice.
Quelques restes pour nos compagnons de palier.